Spatialisme. « La poésie d’abord c’est l’imprévu ». La poésie spatiale est la rencontre inouïe entre le dessin et les mots, c’est « l’image poétique » montrée dans sa réalité. Des dessins variés de bougies associés aux mots « Jeanne au bûcher », « le poète travaillant »…Puis d’arbres : « le charpentier », « la cathédrale », « Tristan et Yseult », « crucifixion/résurrection », « bibliothèque de la forêt »…Les coquilles d’escargot : « du point à l’infini », « pèlerin marchant vers St-Jacques de Compostelle », « la vague figée d’Hokusai ». Un gros chapitre sur les circonférences, 1001 évocations de ronds : « le phare », « fiat lux », « la goutte », « la graine »…
Un livre qui peut surprendre. Il est une véritable entrée dans l’imaginaire solaire de Pierre Garnier constitué de dessins et de mots. Le poète est né en 1928 à Amiens, il s’apparente au courant du spatialisme créé dans les années 60. A redécouvrir, à expérimenter en tentant l’exercice conjoint des dessins et des mots avec les élèves. Lycée, adulte.
O. B.
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