Tu es parti si vite,
Jimmy Dean ! Sur une route de Californie le 30 septembre 1955.
A peine le temps de
vivre ses 24 années et il rejoint déjà celle qui l'a porté et aimé ; dont la mort prématurée le laisse
inconsolable, à 9 ans.
En seulement trois films
(mais quels films !) , James Dean devient l'acteur fétiche de l'Actor's Studio.
Il ne joue pas, il est son personnage. Rebelle, intrépide, il se montre comme un gamin excessif qui n'en fait qu'à sa tête mais il
est aussi un jeune homme sensible
et vulnérable. La puissance de ce mélange ambigu attire à lui les hommes et les
femmes comme autant d'ailes de papillons. James Dean crève l'écran avec son
magnétisme. Il aime, il souffre jusqu'à l'ivresse dans la vie comme dans les studios mais il veux vivre à toute vitesse, en moto
ou dans sa spencey, c'est sa liberté.
Philippe Besson lui
rend ici un bel hommage intime en forme
de biographie romancée.Les chapitres qui donnent voix aux proches de James Dean
et à ceux qui l'entourrent
professionnellement sont
extrêmements courts. Mais la tonalité et
la vigueur de leurs perceptions éclairent bien des aspects sur le mystère de
cet acteur, devenu une légende. J'ai
aimé particulièrement les passages du photographe Dennis Stock qui a su voir la
part d'innocence et de provocation de
James Dean.
Un livre souvenirs
(il n'y a aucune photographie, les lignes sont très suggestives) de l'idole
d'une jeunesse intemporelle.
Zakuro
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